A 22 km au sud-ouest de Tataouine
Il y a environ 600 ans, un certain Ghazi Ben DOUAIEB Ben KENAA, venu peut-être du Maroc, se maria
avec une femme de CHENINI (de TATAOUINE). Dans les terres qu’il acheta alors, il fit creuser une, puis
des maisons (d’où le nom de DOUIRET venant de DAR = maison). Ainsi, à fleur de montagne, DOUIRET
profite l’hiver de la chaleur emmagasinée dans la terre, et l’été, de la délicieuse fraîcheur des chambres
souterraines.
Ce fut une petite ville très prospère à la veille du Protectorat français, grâce au commerce caravanier,
mais qui s’est dégradée par la suite. Aujourd’hui, c’est une coquille vide au charme grandiose, étirée le
long d’un chemin étroit sinuant au flanc de la falaise. Un gîte rural s’y est installé (demandez-nous plus
de renseignements si vous êtes intéressés).
A la lisière du site, la mosquée, dont les murs blancs tranchent dans un environnement de pierres,
recèle deux anciennes chambres réservées aux caravaniers qui allaient de GABES à GHADAMES (Libye).
Certaines des inscriptions ont près de 700 ans. A côté, on trouve une pièce réservée aux ablutions et une
salle troglodytique âgée de près de 9 siècles qui servit de mosquée et d’école coranique.
A voir aussi, la « Mosquée des Figuiers » et son ingénieux système de collecte des eaux.